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Le chemin de Compostelle, raconté par Jenny

by Mali
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Ce qui m’a le plus surprise, c’est la facilité à se laisser envahir par ce chemin, l’ambiance, les rencontres...

Parmi les nombreuses randonnées mythiques, le chemin de Compostelle est un itinéraire légendaire. En vérité, on devrait plutôt parler des chemins de Compostelle, pour désigner toutes les routes qui étaient empruntées par les pèlerins pour se rendre jusque Saint-Jacques-de-Compostelle. Les quatre chemins principaux sont toutefois : la Via Podiensis (départ Le Puy-en-Velay), la Via Turonensis (depuis Paris), la Via Lemovicensis (depuis le Vézelay) et la Via Tolosana (qui part d’Arles). 

Vous avez envie de faire le Chemin de Compostelle en 2021 (ou plus tard) ? J’ai demandé à Jenny, blogueuse voyage, de partager avec nous son expérience de voyage sur le chemin de Compostelle.  

En savoir plus

En 2019, tu as fait le Chemin de Compostelle à pied. Pourquoi avoir décidé de te lancer ?

J’étais perdue, je venais de vivre des moments pas très douloureux en 7 jours qui m’ont complètement déstabilisée dans mon quotidien.Je suis partie sur un coup de tête, je voulais un voyage avec un but précis et simple. Le but était d’arriver à Santiago de Compostella avec un quotidien simple : marcher, manger et dormir ! Au début on ne sait pas trop pourquoi on part et ce qu’on vient chercher, j’ai beaucoup pleuré, beaucoup évacué. Et petit à petit, plus j’avançais, plus je rencontrais des gens, plus je partageais mes expériences de vie, plus je trouvais des réponses. En fait, j’avais besoin de me guérir d’un mal-être physique et psychologique. Retrouver qui j’étais, ce que je voulais et ce que je ne voulais plus.

Quel itinéraire as-tu suivi exactement ?

Chemin de compostelle
De France, j’ai suivi la voie du Puy-en-velay, le GR 65 qui passe par chez moi, Cahors, jusqu’à Saint-Jean-de-Pied-de-Port. 
En Espagne, j’ai suivi le Camino Francès, le chemin le plus historique du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Au total 1200 kilomètres en 7 semaines.
 
Mes étapes préférées :
La traversée des Pyrénées, c’est énorme, j’entendais beaucoup de choses, 8 kilomètres de dénivelé plus, ça peut être dur ! Je la redoutais et easy, avec 2 semaines de marche avant, c’était tranquille ! J’ai adoré cette étape !
 
Ensuite en Espagne, celle qui m’a le plus marquée, la Peseta, le désert espagnol ou beaucoup de pèlerins l’ont sauté en prenant le bus de Burgos à Léon. C’est là que j’ai pu réfléchir, envisager, trouver des réponses… j’étais seule et j’étais bien !

Tu avais déjà voyagé à pied aussi longtemps auparavant ? Qu'est-ce qui t'a le plus surpris ?

arrivée chemin de compostelle

Jamais ! Je suis partie du jour au lendemain sans savoir dans quoi je m’embarquais ! Ce qui m’a le plus surprise, c’est la facilité et la simplicité sur le chemin, quand on se lance pendant 2 mois, ce n’est pas juste pour le plaisir de marcher, c’est du mental avant d’être physique ! Donc la facilité à se laisser envahir par ce chemin, l’ambiance, les rencontres, la facilité à trouver son chemin en fait et simplicité, parce que la vie est simple sur le chemin de Compostelle. Quand on a besoin de légèreté, marcher, manger, dormir et remarcher pour avancer, c’est ça ! J’avais besoin de simplicité et je l’ai vite trouvé !

Quels sont tes meilleurs souvenirs et tes pires moments ?

Faire le chemin de compostelle seule
En fait, le pire moment c’est de partir. Je ne savais pas ce qui m’attendait, pourquoi je le faisais, je savais simplement que j’avais besoin de simplicité pour me retrouver. J’étais totalement pommée au moment du départ, les premiers jours sont durs, des ampoules, du mal à trouver des repères, faire des rencontres… Au bout de 10 jours, un gros coup de fatigue arrive, on a du mal à avancer et puis des rencontres font le déclic. Ça t’aide à aller de l’avant et tu commences à avoir confiance en ce que tu fais et pourquoi tu es partie marcher autant aussi longtemps.
 
Toutes les rencontres sont inoubliables, elles t’aident à avancer, à comprendre pourquoi tu es là, le côté humain du chemin est juste inexplicable, il se vit ! Ensuite, ce moment de motivation puissant, qui me poussait à aller jusqu’au bout et qui fait que je ne lâcherais rien ! La Meseta, le désert espagnol tant redouté des marcheurs, est l’une de mes plus belles étapes, j’étais totalement seule pendant 7 jours à enchaîner les kilomètres, j’ai aimé ce moment de solitude ! Beaucoup de gens ont peur de la solitude, je n’avais pas peur, je suis plutôt solitaire donc je l’attendais avec impatience. D’ailleurs j’en parle parfaitement bien dans mon article sur le Camino Frances.  
 
Second moment très marquant, mon dernier jour sur le chemin de Compostelle. Élan de motivation, je finirais à Santiago de Compostella avec 40 kilomètres dans les jambes, des émotions multipliées par 1000, de la tristesse que le chemin s’arrête et une certaine fierté, que je mettrais du temps à accepter, d’avoir marché pendant 2 mois. C’est un beau défi personnel !

Est-ce que tu aimerais te lancer dans un autre itinéraire de grande randonnée ? Un conseil pour les lecteurs ?

Oui, j’envisage de faire la VIA FRANCEGINA en partant de Besançon jusqu’à Rome, une fois que la crise sanitaire sera passée. Mais cette année, je vais me faire lancer dans le Chemin de Stevenson (Puy-en-Velay > Ales), faire également le Puy-en-Velay jusqu’à Cahors. Et si j’ai encore le temps, faire le chemin d’Arles pour faire Arles jusqu’à Toulouse. Quand on se lance dans un premier chemin, on envisage plein de projets.

Mon conseil : Foncez ! Ne réfléchissez pas trop, c’est une belle expérience humaine, car on se redécouvre et on découvrir la solidarité sur le chemin. On est tous dans la même galère, on se met tous au défi physiquement donc il y a un soutien moral sur le chemin ! Tous les pèlerins sont unis !

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : Foncez ! Ne réfléchissez pas trop, c’est une belle expérience humaine, car on se redécouvre et on découvrir la solidarité sur le chemin. On est tous dans la même galère, on se met tous au défi physiquement donc il y a un soutien moral sur le chemin !
  • Le blog à voir : celui de Jdroadtrip, blogueuse voyage solo, et un podcast à écouter.
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Conseils pour voyager sans voiturePortraits et interviews #Teamsansvoiture

Comment préparer un voyage à vélo ? (Interview)

by Mali
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Tout le monde peut se lancer dans un voyage à vélo sans entraînement, à condition d'avoir un peu de temps et la possibilité de faire des étapes.

Vous lancer dans un voyage à vélo, vous y pensez ? Parce qu’il n’est pas toujours simple d’organiser son voyage à vélo et de se préparer, j’ai interviewé les blogueurs du blog Un Monde à Vélo (une interview à retrouver ici en version complète). Ce blog est tenu par Denni et Mila, qui ont fait du voyage à vélo leur passion (et même, en partie, leur profession !). Ambassadeurs de la #Teamsansvoiture depuis (quasiment) sa création, ils ont accepté de répondre à toutes mes questions pour vous permettre de débuter dans voyage à vélo comme un pro 🙂 

En savoir plus

Est-ce qu'il faut se préparer physiquement avant un voyage à vélo ?

Tout ce qui compte c’est d’avoir un vélo. Quand on prépare un projet, on a tendance à vouloir tout avoir, tout préparer. En réalité, on trouve souvent tout ce qu’il faut sur la route, ce qui manque, on le récupère. Tout ce qui compte, c’est de se lancer. Chacun a ses besoins, et ça, on le découvre que sur la route. Bien sûr, il faut un peu de préparation avant, mais l’essentiel se passe pendant le voyage. Il n’y a pas de manuel, qui corresponde à tout le monde, chacun va voir le voyage à vélo à sa façon.

Ce n’est pas grave si on est pas parfait au début, au contraire. Le corps s’adapte très vite, même quand on est pas entraîné. Il faut surtout penser à prévoir des étapes sur l’itinéraire pour pouvoir faire des pauses si on débute, mais au fur et à mesure, le corps va suivre.  Après, bien sûr, si on a envie de faire des records ou qu’on a pas beaucoup de temps pour faire de longs trajets, c’est autre chose.

 

blogueurs un monde à vélo

Comment choisir sa destination pour voyager à vélo ? Quels sont les meilleurs itinéraires vélo selon vous ?

choisir sa destination à vélo

Quand on débute, c’est bien de faire attention aux dénivelés car on peut être surpris. Ça a été notre cas en Bretagne, on pensait que c’était plutôt plat et finalement, ça montait bien ! N’hésitez-pas à choisir des itinéraires vélo plutôt faciles pour débuter comme la Vélodyssée, la Voie Bleue, la V30 de la Vallée de Somme qui se font sans problème. Comme ça, on voit aussi si ça nous plaît ce genre de voyage, c’est plat, c’est beau, et il y a tout ce qu’il faut pour le voyage à proximité des itinéraires.

La première année, on avait pour objectif de passer dans toutes les capitales européennes. Sauf qu’au bout de quelques semaines, on s’est rendus compte que c’était compliqué de rentrer et sortir de ville à chaque fois.

Aujourd’hui, on aime faire des itinéraires vélo plus difficiles. Par exemple, on a bien aimé suivre l’Eurovélo 3 en Norvège qui n’est pas très connu. On a aimé ne pas croiser grand monde. Et pour nos voyages, maintenant, on ne se prend plus trop la tête, on fait beaucoup à l’improviste.

Quelles sont les meilleures applications vélo ?

On utilise l’application Komoot car elle va donner un aperçu fiable de la randonnée, avec une option pour choisir le voyage à vélo sans prendre de grandes routes. Ca donne aussi des pourcentages sur le dénivelé, les pentes, c’est très détaillé et fiable pour organiser son voyage. On peut aussi utiliser Strava et Maps.me pour télécharger toutes ses cartes hors ligne. Et en plus, ça permet parfois de trouver de bons spots sympas.

On utilisait beaucoup WarmShowers, et c’est très pratique. On l’utilise souvent lorsqu’on a besoin de voir des gens, car c’est souvent des passionnés aussi de vélos. Mais en général, on évite parce que ça nous embête de devoir prévoir une date. Aussi, sur certaines véloroutes comme la Vélodyssée, ils sont harcelés l’été donc tu peux tenter, mais c’est compliqué. Et à l’inverse, si vous allez à Paris ou en ville, la plupart des cyclos ne vont pas trop en ville à vélo, donc vous aurez plus facilement de la place !

Par contre, nous déconseillons Google Maps qui n’est adapté pour le vélo. Il va vous emmener dans des endroits qui n’existent pas ou sur l’autoroute, ce n’est vraiment pas l’idéal 😉

Comment gérer les intempéries à vélo ? Quels équipements pour voyager à vélo ?

Forcément, ça va se jouer beaucoup sur l’équipement. La sacoche étanche, c’est un équipement indispensable pour faire du cyclotourisme. On était partis sans la première année, et on avait vraiment regretté. C’est plus cher, mais c’est bien mieux. On a aussi un poncho, le premier prix est à 10 euros et ça protège. C’est pas le plus agréable à porter, mais c’est efficace. Pour protéger les pieds mouillés, il faut aussi penser à avoir des protège-chaussures ou/et un pantalon de pluie avec des couvre-chaussures.

Il faut aussi penser à avoir quelques couches, avec quelques vêtements techniques. Rien que d’avoir un t-shirt technique sur vous, ça peut changer le voyage. On conseille plutôt des choses neutres, avec du Gore Tex, de la laine Mérinos, pour pouvoir les utiliser aussi bien pour rouler que pour aller manger au restaurant, ou faire une activité.

Sur notre premier tour d’Europe, on avait aussi des chaînes de rechange, des rayons… mais au fur et à mesure, on s’est rendus compte que c’était pas totalement essentiel. Il vaut mieux se concentrer sur du matériel d’entretien, comme de l’huile, des chambres à air, des tournevis adaptés…

De notre côté, comme on est flexible et qu’on ne réserve pas à l’avance, on regarde beaucoup la météo. Si le temps est pourri, on en profite pour faire une pause. Même si on a l’équipement, c’est moins marrant de voyager quand il pleut donc si on peut, on évite. Et si l’orage arrive alors qu’on roule, on cherche un abri ou on continue si vraiment, on a pas le choix.

Le seul souci de temps qui nous pose problème, c’est lorsqu’il neige parce qu’il faut vraiment du matériel spécial.

Comment protéger son vélo quand on fait du bivouac ? Et de manière générale, comment éviter de se faire voler son vélo ?

Déjà, pour le bivouac, souvent tu es en pleine nature. Donc on est relativement tranquilles et bien cachés, il y a peu de risques de se faire voler. Parfois, on laisse les vélos un peu juste « comme ça ». Mais quand on sent qu’il y a plus de risque, on met déjà notre gros cadenas, et surtout on met une bâche sur les vélos. Comme ça, si quelqu’un vient pendant la nuit, enlever la bâche va faire du bruit. Certaines personnes accrochent aussi leur vélo à la tente. Au final, le bruit est vraiment un élément dissuasif pour empêcher la plupart des personnes d’aller au bout de leur idée.

Pour le vol, plus en général, on voyage avec beaucoup d’objets de valeur au niveau du matériel. Même si ça nous permet de vivre, c’est un gros poids moral car tu ne peux jamais lâcher ton vélo. C’est un des inconvénients quand tu voyages à vélo avec de la valeur, on ne peut pas laisser le vélo pour faire une randonnée quelques heures sur l’itinéraire. 

En ville, on monte même souvent les vélos dans notre chambre pour éviter tout risque. On a déjà vu des gens démonter leurs sacoches et les mettre dans un caddie pour faire les courses, ou d’autres tout laisser un peu en mode « YOLO ». On a aussi déjà rencontré un voyageur qui s’était fait voler toutes ses sacoches en s’endormant à côté pendant la nuit sur la plage.

A notre connaissance, il existe quelques assurances pour assurer son vélo lors d’un voyage à vélo, mais elles sont souvent valables seulement en France. Parfois en Europe, mais difficilement à l’international. Il y a une offre large qui peut varier, donc il est important de bien se renseigner selon ses besoins. On a notamment trouvé une assurance chez Chapka qui te rembourse jusqu’à 2000 euros de matériel électronique (ce qui n’est pas énorme quand on a du matos, et ils ne remboursent pas tout). La priorité finalement, c’est plutôt l’assurance santé.

Quelles sont les difficultés pour emmener son vélo en train ou en avion ?

blog voyage à vélo

On a eu peu d’expériences en avion, car on évite l’avion de toute manière. On a du le démonter à l’aéroport, dégonfler. On a pas du tout apprécié, car un des deux cartons était arrivé ouvert. On a pas compris pourquoi, car tout était dedans.

Pour transporter son vélo en train, c’est compliqué parfois aussi. Le pire ça a été le train de nuit Saint-jacques de Compostelle / Barcelone. Ils avaient dit qu’il y aurait juste à tourner le guidon et enlever les pédales, mais sur place, ils ont voulu tout tout tout démonter. On a du payer quelqu’un pour le démonter, et ils ont défoncé le vélo, on a pas su le remonter. En plus, on avait un changement de train, et ça a été compliqué au niveau timing.

Parfois, il n’y a pas non plus de place pour tout le monde. C’est toujours mieux de voyager en semaine, on s’en sort pas mal en général. N’hésitez-pas à consulter notre dossier . Avec le vélo, ça reste quand même toujours assez stressant pour nous, car on ne sait pas toujours à quoi s’attendre.

Quelles différences entre un voyage à vélo en France et en Europe ? Quels sont les pays que vous recommandez ?

On avait bien aimé l’Autriche, on ne s’ennuie pas et il y a de beaux panoramas. On a bien sûr adoré la Norvège parce que c’est super beau, et les voitures sont très respectueuses. Même s’il y a un virage, ils attendent bien de voir ce qu’on fait avant de dépasser, ils gardent de bonnes distances, on a jamais eu peur. La Serbie aussi est top, il y a plein de vélos partout. Par contre, ils dépassent de loin, mais très vite.

A éviter aussi la Croatie, surtout la route côtière. C’est une route magnifique, mais elle est aussi très touristique. Il y a beaucoup de camions qui dépassent sans aucun respect, des voitures qui roulent vite… C’est vraiment un très mauvais souvenir pour nous. Il vaut mieux prendre un itinéraire dans les terres, les gens sont plus accueillants, et l’arrière-pays est magnifique. Mais le ravitaillement peut être compliqué, il faut faire un peu de stock.

De manière générale, on trouve qu’on voyage bien à vélo en France ! Il y a tout ce qu’il faut, beaucoup d’itinéraires et de petites routes. Dans tout l’Ouest de l’Europe aussi, en Espagne, en Allemagne…

Pour finir, est-ce que vous vivez de vos voyages ? Comment les financez-vous ?

Avant de partir il y a trois ans, à l’époque, on avait prévu de partir 3 ans en tour du monde. On avait donc beaucoup économisé. Nos plans ont changé, on est jamais partis faire notre tour du monde parce qu’au bout de 6 mois en Europe, on s’est rendus compte que c’était pas notre truc. On aime bien partir au long cours, mais au bout de quelques mois, on a envie de rentrer. Donc on est rentrés plusieurs fois, on a bossé plusieurs fois en freelance, donc ça a permis de beaucoup s’appuyer sur nos économies.

Aujourd’hui, on ne vit pas de nos voyages, mais on vend beaucoup de photos qui nous permettent de vivre. Notre blog nous apporte un petit revenu niveau affiliation. Régulièrement, on travaille aussi avec des offices de tourisme sur des missions rémunérées, qui nous permettent aussi de découvrir des belles choses qu’on aurait pas pensé à voir. 

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : Tout le monde peut voyager à vélo, quel que soit le niveau, si on peut prévoir des pauses et adapter les distances. Pour gérer les intempéries à vélo, il faut surtout s’équiper avec quelques basiques : sacoches imperméables, ponchos, protège-pieds… 
  • Les applications #Teamsansvoiture : Komoot et Warm Showers 
  • Le blog à voir : Cet interview a été réalisé avec la participation des blogueurs vélo Un Monde à Vélo. Toutes les photos sont leur propriété, elles ne sont pas libres de droit.
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Actualités #Teamsansvoiture

Voyager sans voiture, le site pour ceux qui veulent voyager autrement

by Mali
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teamsansvoiture

Lorsque j’ai créé la #Teamsansvoiture en 2016, la voiture était encore toute-puissante au royaume du tourisme, et on parlait alors bien peu de slow tourisme et d’éco-mobilité.

Pourtant, les voyageurs sans voiture étaient déjà là : que ce soit car ils n’avaient pas le permis ou parce qu’ils aimaient voyager ainsi. J’ai donc développé le hashtag #Teamsansvoiture sur les réseaux sociaux, ainsi que des articles #Teamsansvoiture sur mon blog Un pied dans les nuages pour encourager le voyage sans voiture, et donner de nombreux conseils pour les accompagner.

 

Et puis, les choses ont changé. L’intérêt grandissant pour l’éco-tourisme et une pandémie ont fait passer l’éco-mobilité au premier plan. Vous êtes de plus en plus nombreux à avoir envie de tenter l’expérience du voyage sans voiture, à explorer les trésors pas loin de chez vous, à vous ressourcer lors d’un voyage à pied ou à vélo… En 2020, j’ai décidé de lancer le compte Instagram @teamsansvoiture pour répondre à vos besoins d’inspirations, mais ce n’était pas suffisant.

En 2021, tout semble encore incertain et le contexte n’est pas aux projets de vacances éloignées. Pourtant, peut-être plus que jamais, le voyage sans voiture est d’actualité. Pour préserver « le monde d’après » et adopter des habitudes plus éco-responsables. Mais aussi pour trouver de l’évasion et du dépaysement à portée de chez soi. Ou encore pour tenter une autre façon de voyager et sortir de sa zone de confort. Face à ces demandes grandissantes, il était plus que jamais temps de lancer le site dédié aux voyages sans voiture pour tout le monde, après des années d’existence de la #Teamsansvoiture. 

 

Car oui, je ne le rappellerai jamais assez, la #Teamsansvoiture s’adresse à tout le monde, et c’est ce qui la rend si « unique ». Car bien souvent, quand on parle éco-mobilité, les positionnements sont très sélectifs. Certains se spécialisent dans le voyage à vélo, la randonnée, d’autres dans le 100% écologique. Ils sont experts dans ce qu’ils font, passionnés, et c’est ce qui fait leur identité à merveille.

L’identité de la #Teamsansvoiture, c’est de rendre le voyage sans voiture accessible à tous. Peu importe les raisons ou la fréquence, que vous ayez le permis ou pas. C’est pourquoi sur ce site, vous retrouverez des conseils, témoignages et inspirations qui sont à la portée du plus grand nombre. Car le but de la #Teamsansvoiture ne sera jamais d’en faire quelque chose qui ne convient qu’aux experts et passionnés. 

Donc, si vous aussi, vous avez envie de vous lancer dans le voyage sans voiture un peu, beaucoup, passionnément, n’hésitez-pas à nous suivre sur le groupe Facebook, le compte Instagram, et à utiliser le hashtag #Teamsansvoiture. 

Merci de votre intérêt et bienvenue dans l’aventure #Teamsansvoiture,

Mali’ 

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Actualités #Teamsansvoiture

La semaine digitale du tourisme, c’est du 15 au 21 mars 2021

by Mali
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Chaque année, les Salons du Tourisme sont organisés pour rythmer notre quotidien et nous faire rêver. Ils permettent d’inspirer, de découvrir de nouvelles destinations, de faire de nouveaux projets… 

Avec les conditions actuelles, ces salons ne sont pas possibles cette année mais qu’à cela ne tienne ! Puisque l’événement n’aura pas lieu « en réel », celui-ci se tiendra de manière virtuelle durant la Semaine du Tourisme (à retrouver sur les réseaux avec le hashtag #Semainedutourisme). 


Du 15 au 21 mars, vous pourrez assister de manière totalement gratuite aux nombreuses conférences en ligne de La Semaine du Tourisme. Il y en a en effet 30 au total dont de nombreuses conférences sur le voyage sans voiture : Préparer ses randonnées itinérantes, les bons conseils pour se lancer à vélo, les bonnes raisons de se mettre au vélo électrique… 

Bonne nouvelle : vous pourrez assister à la conférence #Teamsansvoiture que nous organisons à cette occasion le vendredi 19 mars à 19h. N’hésitez-pas à poser toutes vos questions si vous en avez 😉 

Le site à visiter
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Randonner jusqu’au sommet du volcan du Puy de Dôme

by Mali
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L'ascension du Puy-de-Dôme en Auvergne, un moment unique à chaque fois

L’ascension du Puy-de-Dôme est probablement l’une des randonnées les plus touristiques à faire depuis Clermont-Ferrand. Et pourtant, il est possible de la faire de tant de manières différentes que c’est à chaque fois un moment unique. Grimpons ensemble au sommet d’un géant de 11 000 ans.

Randonner au Puy de Dôme sans voiture

Pour faire l’ascension du Puy de Dôme sans voiture, c’est plutôt facile lors de la haute-saison de mi-mai à début novembre lorsque la Navette du Panoramique des Dômes est en fonctionnement. Cette navette relie Clermont-Ferrand au pied du Puy de Dôme pour le prix d’un ticket. Une fois arrivés, vous pouvez même emprunter le Panoramique des Dômes pour accéder au sommet en train. 

Pour faire l’ascension du Puy de Dôme hors saison :

  • Du côté des transports en commun, c’est plus compliqué ! Il est alors préférable de faire la randonnée à pied depuis Clermont-Ferrand en suivant cet itinéraire par exemple (mais ça vous prendra une bonne journée et pas mal de dénivelé dans les jambes quand même).

Faire l'ascension du Puy-de-Dôme

  • Dénivelé de 350 mètres environ
  • Durée : entre 45 minutes et 1h/1h15 selon le point de départ
  • Le niveau de la randonnée est accessible à tout le monde, mais la pente est bien raide ! N’hésitez-pas à faire quelques pauses et à prendre votre temps.

Lorsque vous arriverez en bus depuis Clermont-Ferrand, vous pourrez choisir d’emprunter le Panoramique des Dômes (je vous en parle après) ou de faire l’ascension à pied par le Chemin des Muletiers. Pour faire l’ascension du Puy de Dôme à pied, suivez les rails jusqu’à croiser un chemin qui vient des bois sur la gauche et traverse les rails pour monter sur la droite. C’est le Chemin des Muletiers, suivez-le.  

De là, il vous suffit de toujours suivre le chemin jusqu’en haut. Il n’est pas difficile, mais la pente est raide, il sera peut-être nécessaire de faire des petites pauses. Il faut compter 45 minutes à une heure environ pour l’ascension des 350 mètres de dénivelé. 

Au sommet, le Chemin des Curieux vous fait faire le tour du sommet en 50 minutes et le Chemin des Conquérants vous permet un « petit tour » en 35 minutes. Quel que soit l’itinéraire choisi, vous serez émerveillé.e par la vue splendide. Profitez-en pour admirer les vestiges du Temple de Mercure

Si vous avez envie de prolonger la randonnée, vous pouvez ensuite prendre le Sentier des Chèvres et les escaliers pour redescendre vers le Puy Pariou et le Col des Goules. C’est une très belle randonnée à faire en automne avec les belles couleurs des feuilles notamment. Vous pourrez potentiellement récupérer la navette Vulcania ou faire du stop pour rentrer sur Clermont-Ferrand.

Où prendre le train pour monter au Puy-de-Dôme ?

Lorsque vous arrivez depuis la Navette du Panoramique des Dômes, le train se situe juste à droite à l’arrivée. En général, il y a un train qui part toutes les 30/40 minutes, le prix est de 11,60 euros ou 12,60 euros pour l’aller simple, et de 14,10 euros ou 15,30 euros l’aller-retour. 

Clairement, ce n’est pas donné, mais il est tout-confort. Et il permet à tous de faire l’ascension du Puy-de-Dôme facilement. 

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : Pour randonner au Puy de Dôme sans voiture, mieux vaut le faire entre mi-mai et début novembre pour prendre la navette du Panoramique des Dômes ! 
  • Le bon plan #Teamsansvoiture : En partant du Puy de Dôme, vous pouvez tout à fait envisager un itinéraire sur plusieurs jours pour vous permettre de faire une randonnée itinérante en Auvergne sans voiture. 
  • Les sites utiles : Le Panoramique des Dômes et ses informations, mon article sur l’Auvergne sans voiture sur Un pied dans les nuages. 

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Randonner jusqu’au Sommet du Moucherotte

by Mali
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Le Sommet du Moucherotte, sûrement l'une des plus belles randonnées depuis Grenoble

Lorsque vous arriverez au sommet du Moucherotte, vous serez sûrement émerveillé.e par la vue. Imaginez, Grenoble et toutes ses montagnes à vos pieds. Un panorama sublime, après une randonnée dont le niveau reste accessible à la majorité. 

Randonnée au Moucherotte depuis Lans-en-Vercors

  • 521 mètres de dénivelé
  • Environ 3h30 aller-retour, minimum. Prévoir au moins une heure de plus par précaution si vous aimez prendre des photos ou si vous n’avez pas un gros niveau.  
  • Accessible pour tous niveaux, les montées ne sont pas trop raides. Mais ne sous-estimez pas le temps que ça peut vous prendre si vous n’avez pas une bonne allure, mieux vaut prévoir trop large que pas assez. 

Pour aller au sommet du Moucherotte depuis Lans-en-Vercors, le départ se fait au Stade de Neige. De là, il faut récupérer le GR91 et passer sous le téléski des Virets. A un moment, vous aurez la possibilité de prendre à droite vers l’Abri des Ramées ou de continuer sur la piste. Si vous prenez le sentier sur la droite, celui-ci monte un peu, et mène au plateau des Ramées qu’il faudra traverser pour rejoindre le GR91. En continuant sur la piste, l’itinéraire est plus classique, mais sans risque de s’y perdre un peu. De là, prendre à droite sous la Combe de Saint-Nizier et continuer tout droit jusqu’à atteindre le sommet. 

De manière générale, cet itinéraire est peu complexe à suivre, des panneaux l’indiquent à de nombreuses reprises. De plus, il est très fréquenté été comme hiver, donc parfois vous n’aurez qu’à « suivre la foule ». Pour le retour, reprendre par le GR91 est plus simple, il n’y a qu’à suivre le chemin, surtout si vous revenez après la tombée de la nuit.

Attention, le Stade de Neige n’est pas indiqué sur les panneaux, il faut retenir les Virets en indication. 

Les informations pratiques et précautions à prendre

  • Les topos pour la randonnée : à retrouver sur AltitudeRando, Visorando ou Isère Rando.
  • Pour aller au Stade de Neige sans voiture toute l’année, il n’y a pas de solution idéale. La ligne 5110 vous amène de la gare routière de Grenoble à l’office de tourisme de Lans-en-Vercors, mais il faudra ensuite monter à pied jusqu’au Stade de Neige (environ 30 minutes).
  • Bon à savoir : en février-mars, une navette bus relie également le village à la station de ski de Lans-en-Vercors. Ligne 5110 depuis la gare routière de Grenoble. 
  • En hiver, il est recommandé d’avoir des raquettes car la neige peut être glissante en particulier sous la combe. Si l’ascension vous semble périlleuse, faites demi-tour car n’oubliez-pas qu’il faudra redescendre ce que vous avez monté et que le chemin se situe par moment à l’aplomb du vide. 

Le Moucherotte depuis Saint-Nizier

  • Environ 700 mètres de dénivelé 
  • Environ 4h/4h30
  • Niveau intermédiaire, pensez à vous équiper de bonnes chaussures de randonnée

Pour rejoindre le Moucherotte, il est aussi possible de randonner depuis Saint-Nizier. Le point de départ se fait depuis le belvédère de Saint-Nizier de Moucherotte, qui vous donne un point de vue magnifique sur les chaînes de montagne, mais aussi sur le Mont-Blanc, ou depuis l’ancien tremplin de ski (vestige des Jeux Olympiques de 1968 qui ont eu lieu à Grenoble). Il faut passer par la Combe de l’Ours et le Roc de Bataillon. Le Moucherotte est d’ailleurs régulièrement indiqué. 

Cette randonnée n’a pas été testée par la Team, vous pouvez suivre différents topos de randonnées sur le site de Altitude Rando, Viso Rando, Grenoble Montagne ou encore sur le blog de Audrey Laure. 

Le Moucherotte depuis Grenoble

  • Durée : environ 10 heures
  • Distance : environ 18 km 
  • Dénivelé positif : 1730 mètres
  • Cette randonnée est de niveau très difficile, elle est donc réservée aux randonneurs sportifs et avertis. Elle est totalement accessible sans voiture.

Le départ de cette randonnée se fait depuis Seyssinet-Pariset en suivant la direction Saint-Nizier et en passant par la Tour sans Venin. Cette randonnée n’a pas été testée par la Team, vous pouvez donc suivre le topo Visorando. 

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : De manière générale, pour aller dans le Vercors sans voiture, c’est la ligne 5110 Trans’Isère qu’il faudra prendre, ou en tout cas la compagnie Trans’Isère. Plus vous partez bas, plus la randonnée jusqu’au Moucherotte sera difficile. 
  • Le bon plan #Teamsansvoiture : De nuit, la vue est aussi magique mais pensez à prendre une frontale, et des vêtements chauds car ça vente beaucoup là-haut. En été, il y a des tables pour pique-niquer, c’est aussi parfait pour se poser. 

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Le réseau points-noeuds, à vélo ou à pied

by Mali
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Faites du vélo ou de la rando' dans le Nord même si vous n'avez pas le sens de l'orientation ! ​

Le réseau points-noeuds, c’est un concept inédit pour faire du vélo ou de la rando’ dans le Nord de la France, mais aussi en Belgique. 

A l’origine, le réseau Points Noeuds (ou knooppunten) a été lancé en Belgique et surtout plus précisément en Wallonie. Depuis quelques années, il est aussi présent en France pour la Vallée de la Lys et les Monts de Flandres. 

Comment utiliser les points noeuds ?

Le réseau points-noeuds est un concept d’itinéraires vélo et randonnée présent dans le Nord de la France. Il s’appuie sur un concept basique : pour se repérer, il faut suivre les bons numéros grâce à un maillage de « points noeuds » présents à certains croisements. 

Très pratique, le réseau points-noeuds permet ainsi d’établir son propre itinéraire vélo ou rando’ en préparant son parcours depuis une carte spéciale. Il y en a deux : la carte réseau points-noeuds vélo et la carte réseau points-noeuds à pied.

Pour utiliser les points noeuds :

  • Procurez-vous la carte du réseau points-noeuds sur la boutique J’adore le Nord
  • Repérez ensuite votre itinéraire en notant les points-noeuds. La carte répertorie les distances entre chaque point, les pentes modérées à raides, les points d’intérêts, les types de voies… 
  • Lorsque vous êtes sur place, vous n’avez qu’à suivre les numéros repérés ! Ils sont présents sur des pancarte vert et blanc. Aux intersections, c’est toujours tout droit sauf quand vous voyez une pancarte qui contient l’un de vos numéros.  
utiliser les points noeuds vélo

Mon avis sur le réseau points-noeuds vélo dans les Monts de Flandres

J’ai emprunté le réseau points-noeuds à vélo, et j’ai beaucoup apprécier ce concept pour faire du vélo dans le Nord. Il existe de nombreux itinéraires points-noeuds à vélo au départ de gares du Nord : Bailleul, Hazebrouck, Armentières… 

De manière générale, j’ai trouvé le concept des points-noeuds très pratique, c’est vrai qu’il n’y a plus à trop se compliquer les choses en suivant toujours sa carte. A certains endroits, on a eu quelques doutes, il faut parfois tout de même consulter sa carte ou Google Maps à l’occasion. Ce réseau points-noeuds est aussi particulièrement développé dans les Monts de Flandres, à vélo mais aussi en rando ! Certains itinéraires rando’ ne sont plus à jour autour du Mont des Cats, mais ceux des points-noeuds pédestres sont bien à jour. 

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : Si vous comptez faire du vélo dans le Nord-Pas-de-Calais souvent, achetez la carte ici ou dans les offices de tourisme de la région ! Celle-ci est disponible à 8 euros environ, pour un certain prix, mais elle est indéchirable. Pour trouver un hébergement, intéressez-vous à ceux qui ont le label « Accueil vélo ». 
  • Le bon plan #Teamsansvoiture : pour tester gratuitement le réseau Points-Noeuds sans la carte, vous pouvez demander les itinéraires du rallye vélo été gratuitement ici.

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Randonnée au Cap Blanc-Nez

by Mali
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Le cap Blanc Nez, ses falaises de craies, et ses panoramas d'exception

Le Cap Blanc Nez se situe dans les Hauts-de-France à proximité de Calais et de Boulogne-sur-Mer, il s’agit de la falaise la plus septentrionale de France. 

J’aime beaucoup ce lieu pour randonner sans voiture, le panorama est magnifique, et les falaises blanches atypiques. C’est vraiment une belle randonnée à faire sur la Côte d’Opale.

De Cap Blanc Nez à Wissant à pied ​

Si vous cherchez une randonnée inoubliable à faire sur la Côte d’Opale, celle-ci fait partie de mes préférées. La vue par beau temps est sublime et j’aime le côté atypique de ces paysages de falaises blanches. Le Cap Blanc Nez doit d’ailleurs son nom à ces fameuses falaises blanches. 

Après avoir profité du panorama, vous pourrez commencer votre randonnée du Cap Blanc Nez à Wissant à pied. Vous pouvez aussi emprunter la Boucle du Cap Blanc Nez  (1h30, 6,39 km et 137 mètres de dénivelé), qui vous fait randonner dans les terres. Je l’avais suivie et c’est aussi agréable à voir, pour une promenade qui vous fera prendre l’air marin. 

Pour aller du Cap Blanc Nez à Wissant à pied, c’est assez facile également. Les montées ne sont pas très difficiles, et vous pouvez choisir de faire la randonnée sur la plage à marée basse en descendant par le Cran d’Escalles. Vous pouvez aussi plutôt opter pour les hauteurs, en prenant le chemin au dessus des falaises. Et de là, c’est tout droit ! On se retrouve très facilement, vous verrez. 

Quand vous arriverez à Wissant, profitez-en pour visiter cette ville que j’aime également beaucoup ! Prenez une glace au vendeur de glace artisanale, savourez le front de mer, admirez les belles façades… Vous avez fini votre randonnée, mais vous allez encore en prendre plein les yeux 🙂 

Venir au Cap Blanc Nez sans voiture

Pour venir au Cap Blanc Nez sans voiture, vous pouvez venir au départ de Calais, Wimereux ou Boulogne-sur-Mer. Depuis Calais, en juillet-août, vous devrez prendre la ligne Div’In 5.

Depuis Boulogne-sur-Mer, vous pourrez prendre la ligne F de Marineo et depuis Wimereux la ligne Oscar 505. C’est la ligne que j’ai emprunté, il faut s’arrêter à Sangatte à l’arrêt Cap Blanc Nez, il y a trois bus dans la journée. Pour le retour, vous pourrez emprunter un bus à Wissant mais attention à ne pas rater le dernier ! 

Les infos à retenir

  • Le conseil #Teamsansvoiture : Pour profiter au mieux de votre randonnée au Cap Blanc Nez, il vaut mieux passer la nuit à Wimereux. C’est aussi une chouette ville avec des restaurants sympathiques et de belles façades. On peut aussi randonner dans la Vallée du Denacre à proximité. 
  • Les infos #Teamsansvoiture : Pour aller au Cap Blanc-Nez en bus, prenez la ligne Oscar 505 depuis Wimereux, la ligne F Marinéo de Boulogne-sur-Mer, ou la ligne Div’In 5 depuis Sangatte ou Calais en été. 
  • Les sites utiles : Le site Les deux caps et le site du Pas-de-Calais

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Comment voyager sans voiture ?Conseils pour voyager sans voitureTest livres et matérielsVoyager en train

En train, 30 itinéraires pour voyager autrement en Europe

by Mali
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Plus de 300 pages, et 30 itinéraires de voyages en train pour s'évader.

Vous aimez voyager en train en France et en Europe ? Vous allez sûrement adorer ce livre des éditions Gallimard Voyage. Plus de 300 pages, et 30 itinéraires de voyages en train pour s’évader. Découvrez mon avis en images sur ce livre dédié au voyage en train.

Qu'est-ce qu'il y a dans ce guide pour les voyages en train en Europe ?

Ce guide voyage comporte 30 itinéraires, situés en France et en Europe. Parmi les voyages train en France, on retrouve la route des Vins d’Alsace, celle de Compostelle et la route des artistes de Méditerranée. Tout le reste se situe en dehors de France, c’est donc plutôt un guide pour ceux qui ont envie de vacances en train à l’étranger.

Pour les itinéraires train en Europe, il y a une belle diversité de pays. La Suisse, l’Italie, l’Ecosse, la Belgique, l’Allemagne, l’Irlande… Les itinéraires sont entre 5 et 8 jours. Chaque itinéraire est présenté de la même façon : une carte avec l’itinéraire introduit le dossier, elle contient les infos transport et des recommandations de lecture.

Ensuite, chaque page est consacrée à une journée de voyage, avec une ville à visiter, et parfois des points d’intérêts. Les trajets à pied ou en transports en commun sont bien expliqués, tout a l’air facile à suivre.

En fin de dossier, on retrouve une partie Carnet d’adresses, avec des adresses d’hôtels ou restaurants et le budget moyen.

De plus, à la fin du guide, on retrouve toutes les informations pratiques pour les prix et options des voyages en train.

Ce que j'ai aimé / moins aimé dans ce guide

J’ai aimé la mise en page et la qualité du guide, qui figure d’ailleurs parmi les beaux guides de voyage Gallimard. Tout est bien présenté, sans en faire trop.

Les dossiers sont bien pensés : chaque page donne suffisamment d’informations sur les villes sans en dire trop. Les informations pour les transports sont bien expliquées et détaillées. Rien que pour le plaisir de s’évader, on passe un bon moment à lire chaque itinéraire et à ajouter ses préférés à sa liste de voyages.

Le seul éventuel défaut de ce guide est peut-être le peu d’itinéraires en France. Même si je pense que ceux qui achètent ce guide ont envie d’idées de voyages en train à l’étranger, j’aurais aimé en retrouver un peu plus.

Est-ce que j’aurais pu offrir ce guide à un.e ami.e ? Carrément ! J’ai certaines amies qui aiment beaucoup bouger à l’étranger, et ça aurait pu leur plaire. Et en plus, ça permet de montrer qu’on peut voyager à l’étranger sans avion 😉

Ce livre a été reçu lors d’un partenariat avec Gallimard pour mon blog voyage Un pied dans les nuages. Cet article n’en reflète pas moins mon avis, aussi sincère que possible.

Les infos à retenir

 

  • Les infos sur le livre : Pour acheter ce livre, rendez-vous sur le site Gallimard au prix de 25 euros, pour 320 pages.
  • Le conseil #Teamsansvoiture : Ce livre est idéal si vous recherchez des itinéraires de voyages sans voiture en Europe, sur plusieurs jours. Il est vraiment beau à voir, et plein d’informations tout en étant concis. 

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Pourquoi choisir le vélo électrique en voyage ?

by Mali
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Choisir le vélo à assistance électrique (ou VAE) en voyage, c'est découvrir une autre façon de faire du vélo.

Depuis que j’ai testé le vélo électrique lors d’un voyage sur l’itinéraire de la Véloscénie, j’en suis tombée amoureuse. Parce que choisir le vélo à assistance électrique (ou VAE) en voyage, c’est découvrir une autre façon de faire du vélo. On fait un peu moins d’efforts, mais on pédale quand même. On profite davantage des paysages tout en se dépensant. On va plus vite, plus loin.

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